Vous et la Croatie

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Résumé (succint!) du contenu

Auteurs

Contribution N° 1 Ile de Pag, région de Zagreb, adresses hébergements, restaurants, spécialités, bibliographie etc... blorthiois@hdlcom.com
Contribution N° 2
Résumé d'un voyage à caractère humanitaire. Rijeka, Dubrovnik. Quelques adresses hébergements... Raymonde.Longour@wanadoo.fr
Contribution N° 3 Iles de Cres et Losinj, Zadar, Rijeka eric.winterstein@fnac.net
Contribution N° 4 La côte Adriatique en une semaine. Quelques adresses  
Contribution N° 5 D'Allemagne jusqu'en Croatie, île de Brac, adresses, conseils pratiques... st.pfister@t-online.de
Contribution N° 6 Famille normande en Croatie, voyage (Allemagne, Autriche, Slovénie), Rijeka, Plivitce, Zadar... Impressions ressenties... sdaniel@wanadoo.f
Contribution N° 7 Visite du site de Thierry Poirault http://perso.wanadoo.fr/webgate thierry.poirault@wanadoo.fr
Contribution N° 8 Natif de l'île de DUGI-OTOK, Nikola vous fait découvrir "son île"  NIKOLA4@wanadoo.fr
Contribution N° 9 Chronique de voyage de Bâle à Dubrovnik (Rijeka, Split, Rab, Zaton, Plivitce...) jgriess@caramail.com
Contribution N° 10

Juillet 2003
Voyage en Croatie en fourgon Renault trafic aménagé en camping-car

a.audierne@nordnet.fr

 

Contribution N° 1

blorthiois@hdlcom.com

Difficile de parler de ce pays brièvement, je m'y résous.Tout d'abord, je crois qu'il est difficile de se rendre dans ce pays sans y voir les marques de la guerre, je précise les marques et non la présence de la guerre (je tiens à insister sur le fait qu'il n'y a aucun danger, il est dommage que les Croates, qui vivent du tourisme, subissent encore les préjudices de la guerre. Si les Etats ne parviennent pas encore à effacer ces traces, les européens peuvent  participer au renouveau de la Croatie en se rendant dans ce pays qui a les charmes et les plaisirs d'une côte adriatique, sauvage,lumineuse, tranquille et éblouissante.

LA COTE ADRIATIQUE

Pour ma part, je ne connais que les environs de Zadar, c'est-à-dire, les villes de Senj, Pag ( une île accesssible directement en voiture) et Nin.Ayant passé, la majeure partie de notre temps sur l'île de Pag, je souhaiterai faire l'éloge de cette île que nous avons eu du mal à quitter.Il ne faut surtout pas être effrayé par son aspect, au départ, aride, en effet, cette île regorge de petits endroits paradisiaques comme le petit port de Simuni où nous avons passé une dizaine de jours.De ce petit port, placé, à peu près, au centre de l'île, vous pouvez visiter la région de Zadar, en particulier, Nin, les îles Kornati et le parc de Paklenica. A Pag,vous ne pouvez repartir sans avoir goûté le fromage, fabriqué par presque toute la population de l'île, ainsi que le vin qui a un caractère rustique et artisanal. La ville de Pag est caractéristique de la Dalmatie, on y respire des odeurs antiques, la modernité y prend sa juste place et les influences du tourisme n'écrasent nullement la vérité de cette ville très ancienne. Ne repartez pas non plus sans avoir jeté un coup d'oeil sur la plage de "Sveti Duh", et demandé au patron de la petite paillote (quand vous arrivez celle qui est à gauche) qu'il vous serve des calamars grillés ( ligne) et des grillades.

LA REGION DE ZAGREB

Au sud-ouest, la région de Karlovac, région fortement touchée par la guerre puisqu'il y avait (et il y a encore) énormément de Serbes. A voir : le marché de Karlovac ainsi que la vieille ville.Remonter sur Zagreb et visiter Stari Grad ( la vieille ville). A ne pas manquer, le marché, la cathédrale où repose le tombeau du Cardinal Stepinac. Si vous êtes avides de rencontrer des Croates, si vous souhaitez connaître vraiment ce pays "neuf", promenez-vous du côté d'Ogulin de Sisak, de Petrinja, Gvozd. Si vous parlez un peu la langue, interrogez les gens et alors vous comprendrez mieux ce pays qui a dans sa population une bonne part d'immigrés de Bosnie. Ces gens se débattent actuellement pour mettre un terme à leur déracinement soit en retournant en Bosnie, soit en achetant une maison en Croatie. Ces hommes et ces femmes habitent dans des maisons qui appartenaient à des Serbes, et des Serbes habitent dans leur maison en Bosnie. Vous constaterez qu'il n'y a pas beaucoup de vainqueur, ni Serbes, ni Croates, il y a une mosaïque de problèmes, tous plus complexes et différents les uns que les autres. Les jeunes croates de Bosnie ont bien souvent perdu un bon travail et se débattent en Croatie, le pays connaissant un fort taux de chômage. Le gouvernement profite un peu de cette débâcle en rachetant des maisons aux Serbes qui habitaient en Croatie, avant la guerre, le gouvernement les rénove pour les revendre trois à quatre fois plus cher. En gros, il se fait de l'argent sur le dos de la population. Autre scandale à dénoncer : l'argent que détient la Nova Ljubljanska Banka, cela fait des années que de nombreux bosniaques ne peuvent récupérer  l'argent qu'ils avaient dans une de ces filiales en Bosnie.

Voilà, je pense que le voyage est  plus passionnant quand il  ne  prend pas qu'un aspect balnéaire. Vous voudrez bien pardonner mon emportement qui n'a rien de politique , ce n'est qu'une indignation.

HEBERGEMENT

*  Chez Zvonko Sicic ( prononcez sitchitch)

      Simuni 14 ( prononcez chimouni)

      PAG      CROATIA

TEL : 00 385 023 69 80 04

Il loue des chambres (soba) et un appartement.de 160 frs à 280 frs par jour.

* A Pag, contactez Kolinda Oguic au syndicat d'initiative,elle vous trouvera un logement.
   

RESTAURANTS

* A Pag, " NA TALE", très bonne ambiance ,nourriture typique de la côtedalmate.

* La paillote de la plage de Sveti Duh, après le village de Kolan sur la route de Novalja.Attention,la route n'est pas goudronnée,mais le point de vue est inoubliable.

SPECIALITES

* Fromage de Pag, dans le petit village de Kolan demandez Koko (Gligova Josip ,Kolan 87). Son fromage , son apéritif  "prosek" (prochek) sont totalement artisanaux.Vous aurez droit à une dégustation.

A LIRE

VIE ET MORT DE LA YOUGOSLAVIE    PAUL GARDE           FAYARD

BALKANS : LA CRISE                          J-A DERENS FOLIO ACTUEL

CROATIE-FRANCE                              G. PEROCHE

CROATIE                                              LONELY PLANET

CROATIE                                              GUIDES NELLES

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Contribution N° 2

Raymonde.Longour@wanadoo.fr

Ce lundi 23 Avril 2000, les quilteuses* sont de retour après une semaine riche en émotions intenses en Croatie : richesse et profondeur des contacts avec les femmes de l'atelier DESA de Dubrovnik, découverte de la côte et de la beauté de ses sites naturels, mais aussi choc douloureux en voyant la campagne aux villages dévastés.

Un premier arrêt est fait à Rijeka, à l'atelier ARIADNA où l'on se rend compte qu'il y a ici , tout à apporter : matériel, formation, soutien, et l'ampleur de la tâche fait un peu peur. Accueil chaleureux à Dubrovnik, inoubliable, dans ce vaste atelier où se retrouvent de nombreuses femmes réfugiées, traumatisées souvent et qui viennent ici trouver aide, réconfort et, pour certaines qui ont tout perdu, un sens à leur vie. Il faut souligner le rôle primordial de Jany, la responsable, au dévouement sans borne. Etonnées, émues, les femmes de DESA ont découvert, incrédules, les gros cartons pleins de tissus et, surtout, le matériel neuf : les premières machines à coudre neuves, le matériel de coupe, les piles de livres et de revues … la surprise était telle qu'il a fallu préciser que tous les dons, tout le matériel étaient bien destinés à rester à l'atelier ! Aussi, c'est avec enthousiasme qu'elles se sont lancées dans l'apprentissage des différentes techniques et réalisations proposées par les quilteuses, débordées de demandes ... mais ravies.

Une présentation sur l'origine du patch a été faite, traduite par Jany, devant une assemblée d'une trentaine de femmes. Le but était de faire prendre conscience aux élèves que le plus petit morceau de tissu peut être utilisé. Leurs témoignages, lors d'un interview à la radio, en disent long sur leur attente et leurs espoirs. ANNA : « Je rêvais depuis des mois de faire du patchwork et maintenant que j'ai commencé à apprendre, que mon rêve devient réalité, je ne dors plus la nuit. J'ai peur de ne pas avoir le temps de tout apprendre, de ne pas faire assez bien » ZRINKA : « Notre ville a besoin d'activités comme celles-là. Les femmes ont intérêt à apprendre le patchwork car c'est un travail collectif qui leur permettra de se retrouver  et pourra aider celles qui sont encore traumatisées par ce qu'elles ont vécu ».

La télévision est venue filmer les différents groupes de travail au sein de l'atelier : ce qui prouve à quel point cette formation était attendue.

Engagée depuis plusieurs années aux côtés de la responsable de DESA, Raymonde LONGOUR, Présidente du Fil de l'amitié, a vu, elle aussi se réaliser son rêve et tient à remercier toutes les personnes qui en ont permis la concrétisation .

  • Les quilteuses*, bien sûr, profondément impliquées auprès de leurs élèves, et qui souhaitent entretenir les liens tissés avec elles. Très fières d'être les premières enseignantes en patchwork en Croatie, et à l'origine du futur premier club, elles n'ont pas hésité à financer tous leurs frais de voyage et à apporter du matériel.
  • Très présents et actifs, les maris de deux d'entre elles se sont investis dans l'aventure. Ils ont construit un grand métier à matelasser, une planche à bobines pour l'atelier de tissage et assuré avec brio l'indispensable intendance, conjointement avec une jeune étudiante de Poitiers et les membres de CZIZAIR remarquable organisateur du transport.
  • Les très nombreux donateurs et toutes les personnes qui nous ont encouragées et soutenues au cours de l'élaboration de ce projet.

Une visite de la ville nous a été offerte, car on ne peut pas passer à côté de Dubrovnik sans parler de son passé prestigieux et admirer ses monuments, ses fontaines, ses remparts et surtout la construction harmonieuse de cette cité. De plus il n'y a que du haut des remparts que l'on se rend compte des dommages causés par la guerre, car de là on peut constater que 80% des toits sont refaits et qu'il y a de nombreux chantiers de restauration en cours.

A noter que cet atelier comporte une section informatique, et que Jany expérimente l'élevage du vers à soie.

Un autre temps fort a été le repas pris en commun le dernier soir, préparé pas nos amies croates et qui réunissaient d'autres amies lointaines ayant soutenu DESA tout au long de ces dernières années : et ce n'est pas moins de 20 nationalités qu'il y avait autour de la table !

Mais les contacts ne se sont pas limités au sein de l'atelier, j'ai aussi rencontré Dubravka ZVRKO, présidente de l'alliance franco croate à Dubrovnik et qui œuvre énormément pour la restauration de Dubrovnik. Cette rencontre a été très chaleureuse et outre la demande de recherche de familles pouvant accueillir des jeunes filles au pair, il y a un projet auquel Duvravka tient beaucoup : ouvrir une bibliothèque française à Dubrovnik. Un professeur de français souhaite des livres pour jeunes enfants. Donc outre le matériel, tissu, coton à broder, que nous devons continuer d'amasser c'est en plus des livres de littérature française qu'il faut collecter.

De retour en France, j'ai appris que les quilteuses* croates préparaient une exposition Et ce qui nous récompense de tous nos efforts : que des cours de français seront programmés dans l'atelier, donc là aussi il faut des livres de classe. C'est un voyage long et fatiguant, une préparation harassante mais que de récompenses et que d'amitiés rencontrées au bout du chemin ! Mais d'autres tâches nous attendent et nous devons continuer : aussi nous disons à nos nouvelles amies «  do videnja » ( au revoir).

Hébergements

  • Rijeka : Pansion ANTICA PERNJAK RIJEKA PIONIRSKA 64

Tél : 051 622 069

Prix par personne 85 kn

  • Après Rijeka Motel BAKARAC BAKARAC Tél : 051 632 213 FAX 051 262 940

Chambres très simples, accueil chaleureux, dans la baie et surtout excellente cuisine au grill : mais 250 kn par personne , petit déjeuner à 40kn.

  • Après ZADAR au restaurant JOSIP à Uvoznik tél : 23 324 755, tellement content de voir un groupe de français que le digestif nous a été offert, ainsi que des petits cadeaux pour la route !
  • MAKARSKA Hôtel BIOKOVKA Tél : 021 60 22 00

½ pension 140F par personne ajouter 35F pour pension complète (pour groupe de 20 personnes)

* quilteuses : Bénévoles françaises qui sont allées enseigner le patchwork à Dubrovnik, toutes des professionnelles.

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Contribution N° 3

eric.winterstein@fnac.net

1er jour : Strasbourg-Lovran, ou par le plus pur des hasards on dort à la maison Stranger, on s'est rendu compte après coup qu'elle avait dejà été testée. Sympa, Lovran at night pas trop de monde, plein de petits chatons dans les ruelles...mignon, croquignolesque selon ma femme

Jours 2 & 3 : en route vers les îles de Cres et Losinj, par le bac bien indiqué (ferryboat) - 1 heure d'attente à 9 h 30 du matin, mais la file va en s'amplifiant -. On paye 90 kunas pour une caisse et 2 passagers pour vingt minutes de traversée.

Camping à Ozor, la bourgade qui fait la liaison entre les deux iles. L'environnement général sur les deux îles est très sec, cailloux chauffés à blanc, maquis, oliviers, cactus, herbe brunie rase. Osor est un joli petit village avec une place centrale où les gamins jouent au foot sur le parvis de l'église et derrière laquelle les gens du cru proposent leurs raisins. Jolis petites ruelles qui débouchent sur une micro plage de sable (très rare). Restaurants, cafés et chambres chez l'habitant.

Le camping Jasonr est comble comme les deux autres sur le territoire de la commune, ce qui doit expliquer son prix élevé (plus de 100 kunas) : l'offre et la demande font que les prix s'élèvent avec la saison. Petite épicerie bien pratique, douche chaude le matin et ensuite de moins en moins, population italienne, slovène, autrichienne, nous étions les seuls F. Sur les deux îles, les villes sont sympas avec des petits ports, des placettes, des ruelles ombragées : bref la carte postale. Sauf Veli Losinj qui est un gros bourg au bout de l'ile, avec sa périphérie et son début de bétonnage de la côte, mais la vieille ville vaut le coup (résidence d'été des Habsbourgs déclinants).

Perso, j'ai trouvé la mer fraîche, les fonds propres avec une grande diversité de poissons, mais le manque de plages planes oblige souvent à s'installer sur les rochers pour trouver de la tranquillité, les plages de gravillons affichant une densité digne de notre Riviera.

Jour 4 : continent puis vers Zadar - patience et boissons fraîches indispensables !!!! plus de 6 heures de voiture-canicule sur une jolie route qui serpente le long de la côte. Arrivée à Zadar qui a été éprouvée par la guerre : maisons éventrées, quartiers rasés... La vieille ville qui a été retapée a un charme fou avec son architecture toscane, mais on fait vite le tour et Zadar, faute à la guerre, n'a pas beaucoup d'autres charmes : la reconstruction se fait souvent au détriment des exigences du tourisme. Notre logeur nous a expliqué que les Serbes ont délibérement visé les vieilles maisons pour défigurer la ville et éliminer toute trace d'une histoire ou d'un style particulier.

Hélas le jour du départ se profile, et diable de misère, quelle galère. Arrivés à Rijeka pour aller vers l'Italie, déjà pris dans un bouchon, nous croisons une voiture française qui va vers la Croatie. Explications : le bouchon s'étend jusqu'à Trieste. Arghhh!!! Heureusement, nous avons acheté une carte d'état-major de randonnée  il existe une petite route (Brescia - Dane - Brest) par les montagnes pour rejoindre la Slovénie et l'Italie sans prendre le goulet. Résultat, une balade géniale dans des "Vosges au soleil", en traversant des villages paumés sans noms, sans panneaux. Mais, problème certaines routes vers la Slovenie sur la carte sont "road safe" alors que sur le terrain leur entrée est figurée par une grosse tête de mort. Visiblement les points de passages sont limités et nous sommes obligés de descendre vers Buzet pour atteindre la frontière. En discutant avec le pompiste, la route était une route prévue pour l'invasion de l'Italie par des chars (au cas où..) Je pense que le détour valait la chandelle, nous avons mis une heure pour sortir de Rijeka vers la Slovenie (soit 7 km).

En résumé la Craotie est magnifique, abordable financièrement, avec de superbes paysages et des particularités historiques de premier ordre. Les gens sont réservés, mais chaleureux une fois qu'on leur a fait comprendre que même si on parle allemand on est français : nous avons eu droit à de nombreux aurevoir dans le texte. Le seul point noir reste la route où il faut s'armer de patience ou ne pas pratiquer en journée.

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Contribution N° 4

Olivier HUGUES
35, rue Eridan
91100 VILLABÉ

Samedi 12 août : trajet de Nice à la frontière slovène, nuit dans un motel juste après la frontière, en Slovénie, pas un très bon souvenir : la propreté fait défaut.

Dimanche 13 : voici enfin la Croatie. Cheminement (c'est bien le terme) le long de la Magistrale, arrêt à Zadar pour la visite de la ville : splendide.

Arrivée en fin de journée à Brist (près de Gradac) à 80 km de Split et 100 de Dubrovnik.

Ce sera notre lieu de séjour, l'adresse : Villa GOMILA, Matilda Miosic, Brist-Litnoga 22, 21335 PODACA (tél et fax: 021/ 69 93 95). Une splendide villa de 10 chambres, au bord de la mer (175 kunas par nuit). Vous y serez reçus par Matilda et son mari Llubio qui parlent allemand et italien. Nous avons connu ce lieu de séjour par des amis de ces gens qui sont croates et résidents français depuis près de 30 ans.

Lundi 14 : ballade et courses au village voisin de Gradac, puis plage l'après midi. Le soir : grand barbecue de poissons avec les divers occupants de la villa : français, croates et tchèques. Une soirée mémorable.

Mardi 15 : visite de Dubrovnik (restaurant Adria)

Mercredi 16 : visite de Split (restaurant le Nautilus: très bonne adresse à côté de la poste principale de Split).

Jeudi 17 : ballade jusqu'à l'île de Hvar, les bateaux de Llubio et de l'ami croato-niçois nous emmènent sur une mer d'huile vers une petite crique accessible uniquement par la mer.

Vendredi 18 : jet ski à Gradac et plage avant le retour.

Samedi 19 : départ à 5 heures de Brist, arrivée à 1 heure du matin à Nice (20 h de route).

Ainsi se résume notre séjour. De très bon souvenirs, mais si c'est à renouveler nous choisirons probablement une formule avion et voiture de location pour un séjour si bref.

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Contribution N° 5

st.pfister@t-online.de

La Croatie vaut le voyage malgré les km. Si le guide "Lonely planet" (en anglais) est particulièrement bien fait, je vous livre cependant ci-dessous quelques impressions personnelles en espérant qu'elles serviront à d'autres.

Partis d'Allemagne en famille (épouse enceinte de 6 mois et 2 enfants de 5 et 2 ans), cela n'a pas toujours été de tout repos. Après une pause à Vérone (camping) et une nuit à l'Hôtel Jadran de Bakar (merci pour le tuyau, l'endroit est "amusant" en effet), nous avons choisi de quitter la route côtière (et les colonnes de camping cars allemands ou italiens) pour rejoindre la Krajina ouest. J'en profite tout de suite pour recommander la carte Michelin n° 988 au 1/1000000°. Moins précise que la "Kümmerly+Frey" au 1/500000°, elle a le mérite de préciser si les routes sont goudronnées ou non : cela peut éviter 2 heures de tout terrain dans les Alpes dinariques !!!

Bref, nous avons ensuite continué sur Gospic, Gracac, Knin et Sinj pour atteindre Makarska, notre destination finale.

Après une brève nuit en camping à Baska Voda (lieu surpeuplé et populeux) nous avons pris le ferry pour Brac en compagnie d'une amie bosniaque "descendue" exprès de Sarajevo.

Autant vous dire que séjourner sur une île reste certainement un "tip" de tout voyage sur la Côte adriatique. Logés par la famille de notre amie à Povlja (petit port tranquille mais pour combien de temps ?), nous avons alors passé une semaine délicieuse, alternant baignades et petites visites (Bol, le Saint-Tropez local etc.). La gentillesse de nos hôtes y est pour beaucoup mais je dois dire que je n'ai pas touvé - globalement - les Croates très ouverts sur l'étranger. Enfin, ce n'est pas pire que l'Italie où le touriste a visiblement pour seule vocation d'alimenter le tiroir-caisse!

A Brac comme sur toute la côte croate, on peut je crois séjourner chez l'habitant sans passer par des agences. Cela permet d'éviter la surtaxe pour les séjours de courte durée mais cela ne dispense pas de donner son passeport pour enregistrement auprès de la police.

Quant au reste (rapport qualité/prix etc.), cela reste très variable et surtout, très subjectif. Voyager pour rendre visite à des amis reste toujours la solution la moins onéreuse et la plus plus enrichissante et ce, quelle que soit la destination ! Que dire de plus ? Split, Trogir, Opatija (station balnéaire chic à côté de Rijeka) et Rovinj valent le détour malgré la foule en aôut et la difficulté subséquente de se loger. J'imagine que c'est la même chose à Dubrovnik dans la période estivale. Je garde en tout cas le souvenir ému d'un week end dans la cité fortifiée en mars 98...

Pour conclure, la Croatie - comme tout le bassin méditerranéen- se prête avant tout aux voyages "hors saison" (mai, juin, sept). Financièrement la différence est particulièrement sensible ! Le tourisme reprend aujourd'hui sans complexes sur la côte mais l'hinterland reste parfois très touché par la guerre. L'évolution de la situation au Monténégro dans les mois à venir reste à surveiller malgré tout, mais ça, c'est une autre histoire...

Vidimo se

Stéphane Pfister

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Contribution N° 6

sdaniel@wanadoo.fr

CROATIE ETE 2000

QUI ? Une famille avec 2 enfants de 10 et 14 ans

Comment ? En voiture, une vielle R21 GTD affichant 235000 Kms avec une remorque.

Hébergement ? Camping…. Tentes Igloo, duvets.

Période ? 3 dernières semaines d'août.

Départ de Basse Normandie à 4h00 le dimanche pour éviter les bouchons. Arrivée le soir prés de Munich, à Dachau sous une pluie battante comme pour nous rappeler la sinistre réputation de cette ville.

La journée que nous passons en Autriche prés de Spital, un charmant village au pied du torrent, sous le soleil, nous transporte dans l'univers des vacances.

Notre passage en Slovénie ne se fait pas sans encombres : la Police Autrichienne nous fait observer que la carte d'identité de notre fils n'est pas valide…. Elle est en effet périmée depuis...8 jours !!!!! Ils nous laissent toutefois passer. Cela provoquera tout de même une petite inquiétude pour la suite du voyage. La journée est cependant magnifique, et les Alpes Slovènes donnent envie de s'éterniser un peu plus longtemps. Nous empruntons l'autoroute en Slovénie jusqu'à Postojna puis une route étroite, sinueuse et chargée jusqu'en Croatie.

Après 1800 kms, nous arrivons en plein midi, par 35°c, dans un restaurant, où, comble, les frites sont froides, et le serveur débordé…... La grosse fatigue provoquée par ce long voyage sous une chaleur torride nous incite à nous arrêter dans le premier camping qui se présente. Il est malheureusement bondé et peu accueillant. Heureusement, une petite baignade dans une eau nettement plus chaude qu'en Normandie clôt parfaitement la journée.

Le lendemain, changement de décor, nous visitons l'île de KRK (impossible à prononcer..). Les baies sont magnifiques, la ville de KRK très agréable avec ses belles promenades en bord de mer, ses ruelles ombragées. Nous craignons la foule mais ce n'est pas le cas …super.

Nous visitons d'autres localités baignées par les eaux chaudes de l'Adriatique ou les criques rocheuses alternent avec les plages de sable fin.

Rijeka .La proximité de la raffinerie ne retient guère le touriste et pourtant, nous avons beaucoup aimé cette ville avec un marché très animé ce jour là. L'église St Nicolas de style néo baroque est de toute beauté.

Bakar, le petit village à côté nous a beaucoup plu, même si le regard se doit d'être sélectif, puisqu'en tournant un peu trop la tête on aperçoit la grande cheminée qui fume ! L'ascension du village en plein soleil est récompensée par une petite bière bien fraîche sur le port. Nous échangeons nos impressions avec un "campincariste" français, le premier, puisque jusqu'à présent, nous n'avions vu que des Italiens et des Allemands. Nous ne serions donc pas les seuls Français dans ce pays !

Nous poursuivons notre voyage vers la Dalmatie en passant par Senj. Nous louons masques et tubas afin de découvrir la faune et la flore particulièrement riches à cet endroit. L'eau est très claire, les plongées sont fantastiques. Le dîner dans un petit restaurant, délicieux et pas très cher clot de façon tout à fait agréable cette journée.

Plévicke Jazera : Traversée d'ouest en est par une petite route en mauvais état. Nous découvrons prés de la Bosnie les séquelles de la guerre. De nombreuses maisons détruites, des tombes, des soldats dans les villages… Un yougoslave (français) nous explique qu'il s'agit de maisons serbes détruites par les Croates, mais la barrière de la langue nous empêchera d'en savoir davantage…Nous visitons cependant le célèbre parc, particulièrement bien aménagé, un chapelet de cascades en pleine forêt, pas trop cher et…sublime. C'est un endroit où la nature a fait de véritables merveilles. Le fait qu'il soit inscrit au patrimoine de l'UNESCO nous laisse espérer qu'il restera en l'état pour les générations futures. On ne peut toutefois oublier que se trouvant en territoire à forte majorité Serbe cette merveille de l'Humanité était, il y a 10 ans, le théâtre de violents affrontements.

Nous retournons ensuite sur la côte vers Zadar, toujours sur cette route marquée par la guerre, où se succèdent des villages pas ou peu habités, des pylônes électriques cassés... La descente vers Zadar se fait par une route de montagne au paysage désert et au relief aride particulièrement hostile. L'arrivée à Zadar nous redonne le sourire : c'est une ville très agréable avec un important secteur piétonnier. Nos journées là-bas en quelques mots : baignades, glaces, température > à 35° , visites des monuments, de vestiges romains nous invitant à consulter le guide sur l'histoire lointaine et passionnante de cet endroit.

Nous tentons une réservation pour une traversée en ferry jusqu'à Enconna ( Italie ) mais tout est complet à cette époque de l'année.

Un ferry peu cher pour la voiture et une traversée courte et agréable nous emmènent sur cette île absolument merveilleuse qu'est Ugliang, et que nous avons trop peu parcourue. La journée est formidable, nous restons des heures à la terrasse d'un petit café paralysés par un décor merveilleux balayé par une petite brise rafraîchissante.

Petite erreur de stratégie en décidant d'aller à Krka, ce parc est très intéressant mais après Plivicke, l'émotion n'est pas au rendez vous.

Nous traversons Sibenik, petit ville de la côte Dalmate qui aurait sans doute mérité qu'on s'y attarde. Pas très loin de Zadar, nous accédons en voiture à Pag, une autre île. Le relief aride et hostile surprend sur ce petit bout de terre brûlé par le soleil et nous déçoit un peu. Mais la déception est vite balayée par un savoureux plat de poisson au restaurant du coin, suivi d'un après midi plage à l'ombre dans la pinède.

Nous arrivons à la fin de notre séjour dans ce beau pays et pour atteindre Pula, nous traversons en ferry, afin d'éviter la route côtière ( moyenne 50 km/h ) . Le ferry ( années 50 ) dessert toutes les îles, et ne possède qu'une porte d'entrée... et de sortie. Les manœuvres pour s'en extraire sont tout à fait pittoresques…Avec notre remorque nous avons largement contribué au spectacle!!!!! Une magnifique croisière autour de ces îles paradisiaques et nous accostons à Pula.

Nous traversons l'Istrie avant de partir pour de bon vers la Normandie via la Slovénie, l'Italie et… La Suisse.

IMPRESSIONS, RESSENTIS…..

  • Un pays qui manifestement veut oublier le passé et se tourner vers l'Europe.
  • Un contraste assez saisissant entre le côté Bosniaque où le passé est toujours présent et la côte Adriatique tournée vers l'avenir et l'Occident.
  • Aucun problème de sécurité, pas de vols….
  • Circulation dense mais vitesse adaptée.
  • Nous avons trouvé les villes propres.
  • Les gens nous ont paru paisibles, pas de radios bruyantes sur les plages.
  • Pas de problèmes d'hébergement, les campings sont nombreux, d'immenses possibilités chez l'habitant ( Nombreuses affiches: sobe, zimmer, apartment ..)
  • Beaucoup de touristes Italiens puis Allemands, Polonais, Autrichiens, Hongrois, Slovènes, Tchèques et … Français ( dans l'ordre de fréquentation )
  • Un pays passionnant du fait du de son histoire liée à l'imbroglio des problèmes ethniques politiques, géographiques et religieux.
  • Une formidable destination de vacances avant que l'urbanisation littorale à l'image de la Méditerranée, ne sévisse.
  • Au mois d'août, il fait très très chaud mais la baisse de température le soir nous a toujours permis l'indispensable sommeil réparateur.
  • Nous n'avons pas été assez courageux pour aller à Dubrovnick…ce sera pour une prochaine fois.
 

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Contribution N° 8

NIKOLA4@wanadoo.fr

Pour ma part, je souhaite faire connaître aux amoureux du calme, une île dont je suis originaire : l'île de DUGI-OTOK. 

C'est une île qui se situe à la hauteur de la ville de ZADAR d'où on prend un ferry pour environ 1 heure de trajet, c'est une île magnifique de 57 km de long où il y a environ une dizaine de villages tous reliés par une route asphaltée. On peut donc prendre sa voiture. Un seul village possède un hôtel c'est BOZAVA. Dans les autres villages on peut dormir chez l'habitant. 

Cette île est classée réserve naturelle et offre au touriste un dépaysement total loin du monde trop civilisé.

Nature très vallonnée, magnifiques falaises, innombrables plages, lagons sauvages, nombreux endroits ou vous pourrez vous baigner seuls et n'être dérangés que par quelques voiliers de passage.

DUGI-OTOK présente l'avantage d'être très près de l'archipel des KORNATI que vous pourrez visiter en partant en bateau du village de SALE. Dans ce même village, les premiers jours d'août, vous pourrez assister à une fête originale : les  "24 heures sans dormir ". On y contemple un étrange spectacle : une danse des bateaux au son des cornes.

En longeant la cote Adriatique n'oubliez pas de faire escale à DUGI-OTOK !

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Contribution N° 10

a.audierne@nordnet.fr

Voici un résumé de notre voyage effectué en Croatie en juillet 2003.
Départ de Lille le Lundi 07/07pas trop tôt (ce sera en général le cas
tout le long de ce voyage itinérant) retour Samedi 26/07.
 
QUI ? une famille de 4 : un couple pas loin de la 40 aine, deux garçons
9 et 7 ans.
 
COMMENT ? en fourgon Renault trafic aménagé camping-car
(pas aussi confortable qu'un vrai mais beaucoup plus discret, donc
mieux accepté partout en "sauvage")
Le seul souci, comme la plupart des autres camping caristes aussi :
trouver de l'eau potable, des dispositifs de vidange pas trop "à la
sauvette", du diesel pas cher, des beaux coins pour dormir (mais
ne pas être trop fine bouche quand même, ça aide...)
 
LES GRANDES LIGNES :
1: on évite carrément les autoroutes françaises (trop chères), mais étant habitants du Nord de la France, le choix est simple : Belgique, Luxembourg
(où on fait le plein bien sur),Allemagne, Autriche, Slovénie.
En Autriche on paie une vignette qui dure dix jours.(environ 6 Eur)
Il faut ajouter les ouvrages d'art autoroutiers (tunnels) 3+4 euros
En Slovénie quelques péages mais pas excessifs à notre sens.( environs 10 euros au total)
Un peu aussi en Croatie (environ 5 euros)
 
2: A l'aller, on fait un petit crochet par la forêt noire (Allemagne) par les
routes pittoresques, puis un autre en passant par Füssen (frontière austro-
Allemande) pour visiter le château de Neuschwanstein.
 
3:de Zagreb on passe directement à Zadar (après Plitvice) puis Split où on
prend le ferry pour Korcula, le bac pour Orébic puis Dubrovnik, enfin on
remonte toute l'Adriatique par la côte (50 Km/h max) jusqu'à Rijeka donc.
 
LES SOUS:
On ne connaît pas les prix des campings pour la bonne raison que
l'on y va jamais sauf si c'est le seul endroit que l'on a trouvé pour laver
notre linge. En Croatie, c'etait pour remplir une bonbonne de gaz type
camping gaz bleue 75 kunas en liquide les 6 litres au camping SELCE
L'ouvrier, très gentil ne le fait normalement que de 12 à 14 h sauf si
vous le rencontrez au bar à l'entrée du camping !
(on peut changer ses euros à l'accueil de "l'autocamp"mais c'est pas avantageux)
ça dépanne!
Faites donc le plein de gaz avant de partir (pas de vieilles bouteilles à
finir) en Croatie on ne trouve rien de semblable à nos bouteilles
(j'avais 2 de 13,5Kg : malice TotalGaz et 1 Twinny PrimaGaz) et pas non
plus de vente de bouteilles bleues ni dans les magasins ni dans les
campings !
Selce devait être un énorme coup de bol.
Donc environ 26 Kg de gaz pour alimenter mon frigo, ma cuisinière et
beaucoup plus rarement mon chauffe-eau ( eh oui ! j'ai même une
douche dans mon petit fourgon artisanal !) mais on se lave facilement
directement sans chauffer en Croatie !
Le diesel est à environ 5 kunas le litres (=5 de nos vieux francs) c'est
un bon repère pour nous les français.
à ce propos le carburant par classement est moins cher en :
Luxembourg/Belgique/Autriche/Slovénie/Croatie/Allemagne/France.
 
Attention ! en Allemagne, on a du mal à trouver de l'essence sur
leurs autoroutes, il faut sortir dans les petites bourgades.
Danger ! Dans le sud de la Croatie et entre Ston et Dubrovnik, pas
la moindre petite pompe à fuel !
Légumes, fruits, vin, huile d'olive ou de pépin de courges :
 il faut préférer les vendeurs en bordure de route car ils sont hors
concurrence (sinon entre eux peut-être, on a pas vérifié) on les trouvent
plutôt le long de la côte surtout entre Split et Dubrovnik.
notre achat à Ston : 1 litre d'huile d'olive 60 kunas d'excellente qualité
équivalent à une huile de 12 euros chez nous.
Ne pas se formaliser, ces produits sont vendus dans des contenants divers :
bouteilles vides d'eau, de jus de fruits, etc...
Par contre, ne pas hésiter à demander de goûter avant l'achat, cela ne leur
pose aucun problème.
Pour le vin, on peut trouver du très très bon apéritif ou digestifs dans
l'île de Korcula et peljezak chez le producteur.
notre achat : 4 litres d'apéritif digne d'un très bon Porto pour 100 kunas.
de plus on a pu faire le plein d'eau potable (80 litres) qui est pas trop
simple à trouver dans les îles.
Les bières de 0,5 l (genre Karlovacko...) 5,20 kunas , consigne comprise
de 1,1 kuna, ramenez vos vidanges (consignes)!
Cigarettes : Presque moitié prix en Croatie, en Slovénie : on y trouve
des Ronhill light digne soeur jumelle de la Dunhill light 1 euro le paquet!
Viandes un peu moins chères qu'en France et de bonne qualité mais
il semble qu'il soit difficile de trouver un boucher l'après midi dans leur
superettes ( du nom de "Konzum" ou "Billa" ou un nom dans ce genre...)
On ne trouve pas beaucoup de poisson aussi bizarre que cela puisse
paraître, en plus on ne trouve que du congelé, mais de bonne qualité et à un
prix tout à fait abordable.
Le car-ferry : pour notre traversée de Split à Villa-luka (île de Kor^cula): 417 kunas
mais c'est le véhicule qui coûte (312 kunas) mais la taille du véhicule ne change
rien. Il y a deux horaires matin 10, 10h30 et AM 15.00 mais il faut arriver 2 H
avant si on veut de la place (en Juillet)
2H de traversée.
 
CE QUI NOUS A IMPRESSIONNE :
 
*Plitvice : une eau magnifiquement colorée bleu turquoise. Des chutes du jardin d'Eden.
Le prix : 90 kunas/adultes et 55/enfants qui comprend :
-l'entrée à tout le site.
-tous les trajets de liaisons entre lacs en bateau ou en bus à remorques.
 
Un petit conseil : prévoir une journée complète, et si vous n'êtes pas de bons marcheurs, faites les lacs du bas (bateau+bus)
Les gâteaux croates (fourrés aux figues ou cerises ...) que l'on y vend sont délicieux.
(10 kunas la part)
 
 
*Sur la route côtière de Dubrovnik à Split et après le passage de la frontière Bosniaque, on découvre une magnifique plaine horticole tel un oasis !
 
*Dubrovnik et son chemin de ronde : chaleur, souffrance mais beauté absolue.
prévoir un litre d'eau par personne avant la visite (remarque : on peut remplir des bouteilles vides à la fontaine au pied du début de la visite) y aller de préférence tôt le matin.
Environ 15 euros/adultes et 7/enfants + 5 euros/guide audio mais un seul suffit : on peut faire répéter à l'infini.
Attention, il y a 24 bornes d'écoute mais elles ne sont pas toutes visibles, s'il vous semble que la suivante tarde à apparaitre à vos yeux, c'est qu'elle a été vandalisée.
On peut ne faire que la moitié du parcourt (la première moitié est de toute façon la plus riche en monuments et en explications)
 
 
*La plongée sous marine : prévoir palmes,masques et tubas ou en acheter sur place (environ200 kunas pour un équipement) l'eau est transparente jusqu'a au moins 10 mètre de fond, surtout dans le sud.
 
LES ILES :
 
Nous avons évité "Pag" car elle nous paraissait désertique.
 
"Kor^cula : Après être passé très rapidement au syndicat d'initiative pour
acheter une carte de l'île (on y parle pratiquement que l'italien) 30 kunas
(topographique assez complète et claire) à Vela luka, nous nous éloignons
de ce lieu de débarquement sans intérêt à nos yeux pour emprunter la nationale qui traverse de part en part l' île. on peut y faire du 70 voire 90 km/h
 par endroits, puis à Blato la ville centrale beaucoup plus intéressante sans
doute mais nous nous y arrêtons que pour faire quelques courses : la situation
insulaire ne fait pas gonfler les prix ici, tant mieux. Le prix du vin de Korcula est bien sur en deçà de ce que nous connaissions, mais quelques mètres plus loin nous avons vu (trop tard) un vendeur direct de "vino" dans une petite
boutique spécialisée "viticole" à voir....
Nous décidons d'aller vers la mer : les enfants apprécient moyennement les
visites commerciales à répétition.
La route départementale est sinueuse, souvent en pente avec des virages en épingles à cheveux : on déconseille aux mastodontes. On ne dépasse guère le
50 km/h.
 
Arrêt à Prizba, première halte sur les 3 de l'île et la plus plaisante :
Le parking du port nous convient parfaitement. Quelques enfants curieux, des
promeneurs, le téléphone public au derrière du camion mais la nuit fut paisible.
Premiers émerveillements : des insectes invisibles en France :
scarabées dorés, papillons de nuit énormes ...etc...
La petite plage en face, de l'autre côté du port nous offrira le lendemain la possibilité de faire un peu d'observation sous-marine (plongée serait peut-être un grand mot) l'endroit est super calme et nous à beaucoup plût.
On doit sans doute pouvoir faire le plein d'eau au port (robinets pour les bateaux, mais il faut demander...)
 
Deuxième arrêt : Zavalatica : sur le petit port aussi mais l'endroit est moins enclavé donc beaucoup plus ensoleillé et donc moins supportable en Juillet, je doute fort qu'il soit raisonnable de s'y aventurer avec un engin de 7 mètres de long par exemple (avantage du fourgon) les habitants effectuaient justement des transformations de canalisations juste après notre arrivée : route sciée d'une entrave de 20 cm, nous étions dubitatifs quant à notre possibilité de sortie mais en définitive tout c'est bien passé.
Nous y avons pêché à la ligne le soir tombant....rien pris mais il faut peut-être pas pêcher aux déchets de rascasse ?
Petit accès à la baignade en face du port mais rien à voir avec une plage.
Lieu adapté pour l'utilisation de notre petit bateau pneumatique.
Des enfants du coin se ruent (c'est bien le mot) sur notre embarcation et réussissent à s'imposer pour faire un petit tour avec un de nos enfants et cela se passe relativement bien même si l'approche pouvait nous paraître un peu rude, mais il n'y eut rien de méchant. Ils font pareil avec les masques + tubas mais n'ont visiblement pas compris le principe d'utilisation malgré nos explications (en français gestuel).
La nuit au port fut un peu pénible : voitures bruyante qui viennent faire demi-tour au bout de la jetée et des enfants qui tournent autour du camion
jusqu'à 2 H du matin !
 
3 ème et dernière nuit à Lumbarda (après avoir acheté les billets du bac pour Orébic à Kor^cula (île de Peljesac) moins de 100 kunas personnes+véhicule)
grande plage (de galets, cela va de soi) avec un ponton flottant genre rubik's'cub très bien pour les enfants.
Nous avons pu faire le plein d'eau gratuitement le lendemain en demandant à la capitainerie qui nous ont clairement demandé de  partir juste après.
Nous nous exécutons.
 
Embarcadère : WC chimique dans petit portakabine genre chantiers : on peut vidanger notre toilette chimique.
 
*Peljesac : traversée rapide, mais toutefois nous aurions aimé nous arrêter un peu à Ston (jonction de l'île avec le continent) car le site dénote vraiment :
marais salants apparemment et remparts tout à fait originaux sur le flan d'une bute, paysage surprenant...
 
CONCLUSION :
 
Pour un jour de route en plus, et les péages français en moins, une destination extraordinaire où l'eau est transparente, les parcs naturels féeriques, la vie abordable (enfin c'est peut-être aussi dû à notre mode personnel de passer les vacances) nous ne parlerons pas du contact avec les autochtones ( mais il faut souligner l'écart de la langue) une ligne itinérante intéressante de Zadar à Dubrovnik (la perle) en passant par quelques îles... c'est le pied.

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