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Résumé (succint!) du contenu |
Auteurs |
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Contribution N° 1 | Ile de Pag, région de Zagreb, adresses hébergements, restaurants, spécialités, bibliographie etc... | blorthiois@hdlcom.com |
Contribution N° 2 | Résumé d'un voyage à caractère humanitaire. Rijeka, Dubrovnik. Quelques adresses hébergements... | Raymonde.Longour@wanadoo.fr |
Contribution N° 3 | Iles de Cres et Losinj, Zadar, Rijeka | eric.winterstein@fnac.net |
Contribution N° 4 | La côte Adriatique en une semaine. Quelques adresses | |
Contribution N° 5 | D'Allemagne jusqu'en Croatie, île de Brac, adresses, conseils pratiques... | st.pfister@t-online.de |
Contribution N° 6 | Famille normande en Croatie, voyage (Allemagne, Autriche, Slovénie), Rijeka, Plivitce, Zadar... Impressions ressenties... | sdaniel@wanadoo.f |
Contribution N° 7 | Visite du site de Thierry Poirault http://perso.wanadoo.fr/webgate | thierry.poirault@wanadoo.fr |
Contribution N° 8 | Natif de l'île de DUGI-OTOK, Nikola vous fait découvrir "son île" | NIKOLA4@wanadoo.fr |
Contribution N° 9 | Chronique de voyage de Bâle à Dubrovnik (Rijeka, Split, Rab, Zaton, Plivitce...) | jgriess@caramail.com |
Contribution N° 10 |
Juillet 2003 |
a.audierne@nordnet.fr |
Difficile de parler de ce pays brièvement, je m'y résous.Tout d'abord, je crois qu'il est difficile de se rendre dans ce pays sans y voir les marques de la guerre, je précise les marques et non la présence de la guerre (je tiens à insister sur le fait qu'il n'y a aucun danger, il est dommage que les Croates, qui vivent du tourisme, subissent encore les préjudices de la guerre. Si les Etats ne parviennent pas encore à effacer ces traces, les européens peuvent participer au renouveau de la Croatie en se rendant dans ce pays qui a les charmes et les plaisirs d'une côte adriatique, sauvage,lumineuse, tranquille et éblouissante. | |
LA COTE ADRIATIQUE Pour ma part, je ne connais que les environs de Zadar, c'est-à-dire, les villes de Senj, Pag ( une île accesssible directement en voiture) et Nin.Ayant passé, la majeure partie de notre temps sur l'île de Pag, je souhaiterai faire l'éloge de cette île que nous avons eu du mal à quitter.Il ne faut surtout pas être effrayé par son aspect, au départ, aride, en effet, cette île regorge de petits endroits paradisiaques comme le petit port de Simuni où nous avons passé une dizaine de jours.De ce petit port, placé, à peu près, au centre de l'île, vous pouvez visiter la région de Zadar, en particulier, Nin, les îles Kornati et le parc de Paklenica. A Pag,vous ne pouvez repartir sans avoir goûté le fromage, fabriqué par presque toute la population de l'île, ainsi que le vin qui a un caractère rustique et artisanal. La ville de Pag est caractéristique de la Dalmatie, on y respire des odeurs antiques, la modernité y prend sa juste place et les influences du tourisme n'écrasent nullement la vérité de cette ville très ancienne. Ne repartez pas non plus sans avoir jeté un coup d'oeil sur la plage de "Sveti Duh", et demandé au patron de la petite paillote (quand vous arrivez celle qui est à gauche) qu'il vous serve des calamars grillés ( ligne) et des grillades. |
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LA REGION DE ZAGREB Au sud-ouest, la région de Karlovac, région fortement touchée par la guerre puisqu'il y avait (et il y a encore) énormément de Serbes. A voir : le marché de Karlovac ainsi que la vieille ville.Remonter sur Zagreb et visiter Stari Grad ( la vieille ville). A ne pas manquer, le marché, la cathédrale où repose le tombeau du Cardinal Stepinac. Si vous êtes avides de rencontrer des Croates, si vous souhaitez connaître vraiment ce pays "neuf", promenez-vous du côté d'Ogulin de Sisak, de Petrinja, Gvozd. Si vous parlez un peu la langue, interrogez les gens et alors vous comprendrez mieux ce pays qui a dans sa population une bonne part d'immigrés de Bosnie. Ces gens se débattent actuellement pour mettre un terme à leur déracinement soit en retournant en Bosnie, soit en achetant une maison en Croatie. Ces hommes et ces femmes habitent dans des maisons qui appartenaient à des Serbes, et des Serbes habitent dans leur maison en Bosnie. Vous constaterez qu'il n'y a pas beaucoup de vainqueur, ni Serbes, ni Croates, il y a une mosaïque de problèmes, tous plus complexes et différents les uns que les autres. Les jeunes croates de Bosnie ont bien souvent perdu un bon travail et se débattent en Croatie, le pays connaissant un fort taux de chômage. Le gouvernement profite un peu de cette débâcle en rachetant des maisons aux Serbes qui habitaient en Croatie, avant la guerre, le gouvernement les rénove pour les revendre trois à quatre fois plus cher. En gros, il se fait de l'argent sur le dos de la population. Autre scandale à dénoncer : l'argent que détient la Nova Ljubljanska Banka, cela fait des années que de nombreux bosniaques ne peuvent récupérer l'argent qu'ils avaient dans une de ces filiales en Bosnie. Voilà, je pense que le voyage est plus passionnant quand il ne prend pas qu'un aspect balnéaire. Vous voudrez bien pardonner mon emportement qui n'a rien de politique , ce n'est qu'une indignation. |
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HEBERGEMENT * Chez Zvonko Sicic ( prononcez sitchitch) Simuni 14 ( prononcez chimouni) PAG CROATIA |
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TEL : 00 385 023 69 80 04 Il loue des chambres (soba) et un appartement.de 160 frs à 280 frs par jour. |
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* A Pag, contactez Kolinda Oguic au syndicat d'initiative,elle vous trouvera un logement. | |
RESTAURANTS * A Pag, " NA TALE", très bonne ambiance ,nourriture typique de la côtedalmate. * La paillote de la plage de Sveti Duh, après le village de Kolan sur la route de Novalja.Attention,la route n'est pas goudronnée,mais le point de vue est inoubliable. SPECIALITES * Fromage de Pag, dans le petit village de Kolan demandez Koko (Gligova Josip ,Kolan 87). Son fromage , son apéritif "prosek" (prochek) sont totalement artisanaux.Vous aurez droit à une dégustation. A LIRE VIE ET MORT DE LA YOUGOSLAVIE PAUL GARDE FAYARD BALKANS : LA CRISE J-A DERENS FOLIO ACTUEL CROATIE-FRANCE G. PEROCHE CROATIE LONELY PLANET CROATIE GUIDES NELLES |
Contribution N° 2 |
Ce lundi 23 Avril 2000, les
quilteuses* sont de retour après une semaine riche en
émotions intenses en Croatie : richesse et
profondeur des contacts avec les femmes de l'atelier DESA de Dubrovnik, découverte de la côte et de la
beauté de ses sites naturels, mais aussi choc douloureux
en voyant la campagne aux villages dévastés. Un premier arrêt est fait à Rijeka, à l'atelier ARIADNA où l'on se rend compte qu'il y a ici , tout à apporter : matériel, formation, soutien, et l'ampleur de la tâche fait un peu peur. Accueil chaleureux à Dubrovnik, inoubliable, dans ce vaste atelier où se retrouvent de nombreuses femmes réfugiées, traumatisées souvent et qui viennent ici trouver aide, réconfort et, pour certaines qui ont tout perdu, un sens à leur vie. Il faut souligner le rôle primordial de Jany, la responsable, au dévouement sans borne. Etonnées, émues, les femmes de DESA ont découvert, incrédules, les gros cartons pleins de tissus et, surtout, le matériel neuf : les premières machines à coudre neuves, le matériel de coupe, les piles de livres et de revues la surprise était telle qu'il a fallu préciser que tous les dons, tout le matériel étaient bien destinés à rester à l'atelier ! Aussi, c'est avec enthousiasme qu'elles se sont lancées dans l'apprentissage des différentes techniques et réalisations proposées par les quilteuses, débordées de demandes ... mais ravies. Une présentation sur l'origine du patch a été faite, traduite par Jany, devant une assemblée d'une trentaine de femmes. Le but était de faire prendre conscience aux élèves que le plus petit morceau de tissu peut être utilisé. Leurs témoignages, lors d'un interview à la radio, en disent long sur leur attente et leurs espoirs. ANNA : « Je rêvais depuis des mois de faire du patchwork et maintenant que j'ai commencé à apprendre, que mon rêve devient réalité, je ne dors plus la nuit. J'ai peur de ne pas avoir le temps de tout apprendre, de ne pas faire assez bien » ZRINKA : « Notre ville a besoin d'activités comme celles-là. Les femmes ont intérêt à apprendre le patchwork car c'est un travail collectif qui leur permettra de se retrouver et pourra aider celles qui sont encore traumatisées par ce qu'elles ont vécu ». La télévision est venue filmer les différents groupes de travail au sein de l'atelier : ce qui prouve à quel point cette formation était attendue. Engagée depuis plusieurs années aux côtés de la responsable de DESA, Raymonde LONGOUR, Présidente du Fil de l'amitié, a vu, elle aussi se réaliser son rêve et tient à remercier toutes les personnes qui en ont permis la concrétisation .
Une visite de la ville nous a été offerte, car on ne peut pas passer à côté de Dubrovnik sans parler de son passé prestigieux et admirer ses monuments, ses fontaines, ses remparts et surtout la construction harmonieuse de cette cité. De plus il n'y a que du haut des remparts que l'on se rend compte des dommages causés par la guerre, car de là on peut constater que 80% des toits sont refaits et qu'il y a de nombreux chantiers de restauration en cours. A noter que cet atelier comporte une section informatique, et que Jany expérimente l'élevage du vers à soie. Un autre temps fort a été le repas pris en commun le dernier soir, préparé pas nos amies croates et qui réunissaient d'autres amies lointaines ayant soutenu DESA tout au long de ces dernières années : et ce n'est pas moins de 20 nationalités qu'il y avait autour de la table ! Mais les contacts ne se sont pas limités au sein de l'atelier, j'ai aussi rencontré Dubravka ZVRKO, présidente de l'alliance franco croate à Dubrovnik et qui uvre énormément pour la restauration de Dubrovnik. Cette rencontre a été très chaleureuse et outre la demande de recherche de familles pouvant accueillir des jeunes filles au pair, il y a un projet auquel Duvravka tient beaucoup : ouvrir une bibliothèque française à Dubrovnik. Un professeur de français souhaite des livres pour jeunes enfants. Donc outre le matériel, tissu, coton à broder, que nous devons continuer d'amasser c'est en plus des livres de littérature française qu'il faut collecter. De retour en France, j'ai appris que les quilteuses* croates préparaient une exposition Et ce qui nous récompense de tous nos efforts : que des cours de français seront programmés dans l'atelier, donc là aussi il faut des livres de classe. C'est un voyage long et fatiguant, une préparation harassante mais que de récompenses et que d'amitiés rencontrées au bout du chemin ! Mais d'autres tâches nous attendent et nous devons continuer : aussi nous disons à nos nouvelles amies « do videnja » ( au revoir). Hébergements
Tél : 051 622 069 Prix par personne 85 kn
Chambres très simples, accueil chaleureux, dans la baie et surtout excellente cuisine au grill : mais 250 kn par personne , petit déjeuner à 40kn.
½ pension 140F par personne ajouter 35F pour pension complète (pour groupe de 20 personnes) * quilteuses : Bénévoles françaises qui sont allées enseigner le patchwork à Dubrovnik, toutes des professionnelles. |
Contribution N° 3 |
1er jour : Strasbourg-Lovran, ou par le plus pur des
hasards on dort à la maison Stranger,
on s'est rendu compte après coup qu'elle avait dejà
été testée. Sympa, Lovran at night pas trop de monde,
plein de petits chatons dans les ruelles...mignon,
croquignolesque selon ma femme Jours 2 & 3 : en route vers les îles de Cres et Losinj, par le bac bien indiqué (ferryboat) - 1 heure d'attente à 9 h 30 du matin, mais la file va en s'amplifiant -. On paye 90 kunas pour une caisse et 2 passagers pour vingt minutes de traversée. Camping à Ozor, la bourgade qui fait la liaison entre les deux iles. L'environnement général sur les deux îles est très sec, cailloux chauffés à blanc, maquis, oliviers, cactus, herbe brunie rase. Osor est un joli petit village avec une place centrale où les gamins jouent au foot sur le parvis de l'église et derrière laquelle les gens du cru proposent leurs raisins. Jolis petites ruelles qui débouchent sur une micro plage de sable (très rare). Restaurants, cafés et chambres chez l'habitant. Le camping Jasonr est comble comme les deux autres sur le territoire de la commune, ce qui doit expliquer son prix élevé (plus de 100 kunas) : l'offre et la demande font que les prix s'élèvent avec la saison. Petite épicerie bien pratique, douche chaude le matin et ensuite de moins en moins, population italienne, slovène, autrichienne, nous étions les seuls F. Sur les deux îles, les villes sont sympas avec des petits ports, des placettes, des ruelles ombragées : bref la carte postale. Sauf Veli Losinj qui est un gros bourg au bout de l'ile, avec sa périphérie et son début de bétonnage de la côte, mais la vieille ville vaut le coup (résidence d'été des Habsbourgs déclinants). Perso, j'ai trouvé la mer fraîche, les fonds propres avec une grande diversité de poissons, mais le manque de plages planes oblige souvent à s'installer sur les rochers pour trouver de la tranquillité, les plages de gravillons affichant une densité digne de notre Riviera. Jour 4 : continent puis vers Zadar - patience et boissons fraîches indispensables !!!! plus de 6 heures de voiture-canicule sur une jolie route qui serpente le long de la côte. Arrivée à Zadar qui a été éprouvée par la guerre : maisons éventrées, quartiers rasés... La vieille ville qui a été retapée a un charme fou avec son architecture toscane, mais on fait vite le tour et Zadar, faute à la guerre, n'a pas beaucoup d'autres charmes : la reconstruction se fait souvent au détriment des exigences du tourisme. Notre logeur nous a expliqué que les Serbes ont délibérement visé les vieilles maisons pour défigurer la ville et éliminer toute trace d'une histoire ou d'un style particulier. Hélas le jour du départ se profile, et diable de misère, quelle galère. Arrivés à Rijeka pour aller vers l'Italie, déjà pris dans un bouchon, nous croisons une voiture française qui va vers la Croatie. Explications : le bouchon s'étend jusqu'à Trieste. Arghhh!!! Heureusement, nous avons acheté une carte d'état-major de randonnée il existe une petite route (Brescia - Dane - Brest) par les montagnes pour rejoindre la Slovénie et l'Italie sans prendre le goulet. Résultat, une balade géniale dans des "Vosges au soleil", en traversant des villages paumés sans noms, sans panneaux. Mais, problème certaines routes vers la Slovenie sur la carte sont "road safe" alors que sur le terrain leur entrée est figurée par une grosse tête de mort. Visiblement les points de passages sont limités et nous sommes obligés de descendre vers Buzet pour atteindre la frontière. En discutant avec le pompiste, la route était une route prévue pour l'invasion de l'Italie par des chars (au cas où..) Je pense que le détour valait la chandelle, nous avons mis une heure pour sortir de Rijeka vers la Slovenie (soit 7 km). En résumé la Craotie est magnifique, abordable financièrement, avec de superbes paysages et des particularités historiques de premier ordre. Les gens sont réservés, mais chaleureux une fois qu'on leur a fait comprendre que même si on parle allemand on est français : nous avons eu droit à de nombreux aurevoir dans le texte. Le seul point noir reste la route où il faut s'armer de patience ou ne pas pratiquer en journée. |
Contribution N° 5 |
La Croatie vaut le
voyage malgré les km. Si le guide "Lonely
planet" (en anglais) est particulièrement bien
fait, je vous livre cependant ci-dessous quelques
impressions personnelles en espérant qu'elles serviront
à d'autres. Partis d'Allemagne en famille (épouse enceinte de 6 mois et 2 enfants de 5 et 2 ans), cela n'a pas toujours été de tout repos. Après une pause à Vérone (camping) et une nuit à l'Hôtel Jadran de Bakar (merci pour le tuyau, l'endroit est "amusant" en effet), nous avons choisi de quitter la route côtière (et les colonnes de camping cars allemands ou italiens) pour rejoindre la Krajina ouest. J'en profite tout de suite pour recommander la carte Michelin n° 988 au 1/1000000°. Moins précise que la "Kümmerly+Frey" au 1/500000°, elle a le mérite de préciser si les routes sont goudronnées ou non : cela peut éviter 2 heures de tout terrain dans les Alpes dinariques !!! Bref, nous avons ensuite continué sur Gospic, Gracac, Knin et Sinj pour atteindre Makarska, notre destination finale. Après une brève nuit en camping à Baska Voda (lieu surpeuplé et populeux) nous avons pris le ferry pour Brac en compagnie d'une amie bosniaque "descendue" exprès de Sarajevo. Autant vous dire que séjourner sur une île reste certainement un "tip" de tout voyage sur la Côte adriatique. Logés par la famille de notre amie à Povlja (petit port tranquille mais pour combien de temps ?), nous avons alors passé une semaine délicieuse, alternant baignades et petites visites (Bol, le Saint-Tropez local etc.). La gentillesse de nos hôtes y est pour beaucoup mais je dois dire que je n'ai pas touvé - globalement - les Croates très ouverts sur l'étranger. Enfin, ce n'est pas pire que l'Italie où le touriste a visiblement pour seule vocation d'alimenter le tiroir-caisse! A Brac comme sur toute la côte croate, on peut je crois séjourner chez l'habitant sans passer par des agences. Cela permet d'éviter la surtaxe pour les séjours de courte durée mais cela ne dispense pas de donner son passeport pour enregistrement auprès de la police. Quant au reste (rapport qualité/prix etc.), cela reste très variable et surtout, très subjectif. Voyager pour rendre visite à des amis reste toujours la solution la moins onéreuse et la plus plus enrichissante et ce, quelle que soit la destination ! Que dire de plus ? Split, Trogir, Opatija (station balnéaire chic à côté de Rijeka) et Rovinj valent le détour malgré la foule en aôut et la difficulté subséquente de se loger. J'imagine que c'est la même chose à Dubrovnik dans la période estivale. Je garde en tout cas le souvenir ému d'un week end dans la cité fortifiée en mars 98... Pour conclure, la Croatie - comme tout le bassin méditerranéen- se prête avant tout aux voyages "hors saison" (mai, juin, sept). Financièrement la différence est particulièrement sensible ! Le tourisme reprend aujourd'hui sans complexes sur la côte mais l'hinterland reste parfois très touché par la guerre. L'évolution de la situation au Monténégro dans les mois à venir reste à surveiller malgré tout, mais ça, c'est une autre histoire... Vidimo se Stéphane Pfister |
Contribution N° 6 | |
CROATIE ETE 2000 QUI ? Une famille avec 2 enfants de 10 et 14 ans Comment ? En voiture, une vielle R21 GTD affichant 235000 Kms avec une remorque. Hébergement ? Camping . Tentes Igloo, duvets. Période ? 3 dernières semaines d'août. Départ de Basse Normandie à 4h00 le dimanche pour éviter les bouchons. Arrivée le soir prés de Munich, à Dachau sous une pluie battante comme pour nous rappeler la sinistre réputation de cette ville. La journée que nous passons en Autriche prés de Spital, un charmant village au pied du torrent, sous le soleil, nous transporte dans l'univers des vacances. Notre passage en Slovénie ne se fait pas sans encombres : la Police Autrichienne nous fait observer que la carte d'identité de notre fils n'est pas valide . Elle est en effet périmée depuis...8 jours !!!!! Ils nous laissent toutefois passer. Cela provoquera tout de même une petite inquiétude pour la suite du voyage. La journée est cependant magnifique, et les Alpes Slovènes donnent envie de s'éterniser un peu plus longtemps. Nous empruntons l'autoroute en Slovénie jusqu'à Postojna puis une route étroite, sinueuse et chargée jusqu'en Croatie. Après 1800 kms, nous arrivons en plein midi, par 35°c, dans un restaurant, où, comble, les frites sont froides, et le serveur débordé ... La grosse fatigue provoquée par ce long voyage sous une chaleur torride nous incite à nous arrêter dans le premier camping qui se présente. Il est malheureusement bondé et peu accueillant. Heureusement, une petite baignade dans une eau nettement plus chaude qu'en Normandie clôt parfaitement la journée. Le lendemain, changement de décor, nous visitons l'île de KRK (impossible à prononcer..). Les baies sont magnifiques, la ville de KRK très agréable avec ses belles promenades en bord de mer, ses ruelles ombragées. Nous craignons la foule mais ce n'est pas le cas super. Nous visitons d'autres localités baignées par les eaux chaudes de l'Adriatique ou les criques rocheuses alternent avec les plages de sable fin. Rijeka .La proximité de la raffinerie ne retient guère le touriste et pourtant, nous avons beaucoup aimé cette ville avec un marché très animé ce jour là. L'église St Nicolas de style néo baroque est de toute beauté. Bakar, le petit village à côté nous a beaucoup plu, même si le regard se doit d'être sélectif, puisqu'en tournant un peu trop la tête on aperçoit la grande cheminée qui fume ! L'ascension du village en plein soleil est récompensée par une petite bière bien fraîche sur le port. Nous échangeons nos impressions avec un "campincariste" français, le premier, puisque jusqu'à présent, nous n'avions vu que des Italiens et des Allemands. Nous ne serions donc pas les seuls Français dans ce pays ! Nous poursuivons notre voyage vers la Dalmatie en passant par Senj. Nous louons masques et tubas afin de découvrir la faune et la flore particulièrement riches à cet endroit. L'eau est très claire, les plongées sont fantastiques. Le dîner dans un petit restaurant, délicieux et pas très cher clot de façon tout à fait agréable cette journée. Plévicke Jazera : Traversée d'ouest en est par une petite route en mauvais état. Nous découvrons prés de la Bosnie les séquelles de la guerre. De nombreuses maisons détruites, des tombes, des soldats dans les villages Un yougoslave (français) nous explique qu'il s'agit de maisons serbes détruites par les Croates, mais la barrière de la langue nous empêchera d'en savoir davantage Nous visitons cependant le célèbre parc, particulièrement bien aménagé, un chapelet de cascades en pleine forêt, pas trop cher et sublime. C'est un endroit où la nature a fait de véritables merveilles. Le fait qu'il soit inscrit au patrimoine de l'UNESCO nous laisse espérer qu'il restera en l'état pour les générations futures. On ne peut toutefois oublier que se trouvant en territoire à forte majorité Serbe cette merveille de l'Humanité était, il y a 10 ans, le théâtre de violents affrontements. Nous retournons ensuite sur la côte vers Zadar, toujours sur cette route marquée par la guerre, où se succèdent des villages pas ou peu habités, des pylônes électriques cassés... La descente vers Zadar se fait par une route de montagne au paysage désert et au relief aride particulièrement hostile. L'arrivée à Zadar nous redonne le sourire : c'est une ville très agréable avec un important secteur piétonnier. Nos journées là-bas en quelques mots : baignades, glaces, température > à 35° , visites des monuments, de vestiges romains nous invitant à consulter le guide sur l'histoire lointaine et passionnante de cet endroit. Nous tentons une réservation pour une traversée en ferry jusqu'à Enconna ( Italie ) mais tout est complet à cette époque de l'année. Un ferry peu cher pour la voiture et une traversée courte et agréable nous emmènent sur cette île absolument merveilleuse qu'est Ugliang, et que nous avons trop peu parcourue. La journée est formidable, nous restons des heures à la terrasse d'un petit café paralysés par un décor merveilleux balayé par une petite brise rafraîchissante. Petite erreur de stratégie en décidant d'aller à Krka, ce parc est très intéressant mais après Plivicke, l'émotion n'est pas au rendez vous. Nous traversons Sibenik, petit ville de la côte Dalmate qui aurait sans doute mérité qu'on s'y attarde. Pas très loin de Zadar, nous accédons en voiture à Pag, une autre île. Le relief aride et hostile surprend sur ce petit bout de terre brûlé par le soleil et nous déçoit un peu. Mais la déception est vite balayée par un savoureux plat de poisson au restaurant du coin, suivi d'un après midi plage à l'ombre dans la pinède. Nous arrivons à la fin de notre séjour dans ce beau pays et pour atteindre Pula, nous traversons en ferry, afin d'éviter la route côtière ( moyenne 50 km/h ) . Le ferry ( années 50 ) dessert toutes les îles, et ne possède qu'une porte d'entrée... et de sortie. Les manuvres pour s'en extraire sont tout à fait pittoresques Avec notre remorque nous avons largement contribué au spectacle!!!!! Une magnifique croisière autour de ces îles paradisiaques et nous accostons à Pula. Nous traversons l'Istrie avant de partir pour de bon vers la Normandie via la Slovénie, l'Italie et La Suisse. IMPRESSIONS, RESSENTIS ..
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